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[...]comprenons que tes malheurs sont liés à tes origines mais tu dois aussi comprendre que nous
t'avons toujours considéré comme notre propre fils. Nous prions dame Nature qu'elle puisse
guider ton chemin et te mener là où tu pourras connaître une vie heureuse.
Nous croyons en toi.
Au revoir,
Aurius et Rose.
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Cette lettre, je devais l'avoir relu au moins une vingtaine de fois depuis le début de mon périple.
Après avoir appris la vérité sur mes origines à 20 ans, l'envie d'aventure et de voyage m'avait envahi.
Poursuivant mes espoirs, j'avais décidé de me rendre à la ville de Calos, à 600 lieux de la demeure
de mes parents adoptifs. Ce que j'avais cru qu'allait être une randonnée de plaisir c'était finalement
concrétisé en une marche interminable. J'avais toujours eu le don de me sentir à l'aise dans les boisés
et le grand Air. Cependant, cette marche n'en finissait plus et j'avais perdu toute bonne humeur.
Arrivé à une croisée des chemins, une pancarte me donna des forces soudaines: Route vers Calos, 8 lieux.
Bon, allez, me dije à moi-même pour m'encourager. C'est ainsi que j'arrivai enfin aux portes
de Calos, trempé jusqu'aux os et totalement épuisé. La nuit était déjà bien entamée et je rêvais déjà d'un bon
logis. Je me dis que le mieux serait d'entrer dans la première beuverie qui se présenterait à moi et de demander
conseil. Je marchai donc encore une bonne demi-heure traversant un quartier qui me semblait de mauvais goût et
j'atteignis enfin ce qui me sembla être une taverne de moyenne tenue.
En entrant, je constatai rapidement que l'ambiance était à la fête.
Les bruits étaient forts et la boucane m'empêchait de bien voir. Je repérai une petit table innocupée dans un coin
et alla m'y installer.
Un homme un peu rustre vint rapidement se présenter à moi et m'offrit une bière...tout en
prenant le soin de m'indiquer le prix de la boisson. J'acceptai la dette et pris une gorgée du moisseux mélange.
-Quel est votre nom voyageur? Je ne crois pas vous avoir jamais vu auparavant. J'ai bonne mémoire des visages et si j'ai
servis quelqu'un, j'en ai habituellement la souvenance. Au cas où vous ne le savez pas, vous être à l'auberge du Dragon Soul qui selon...
-Appelez moi comme vous l'entendez, dis-je l'interrompant.
Je n'avais aucune envie de racontars.
-Vous avez raison, je viens de loin. J'ai parcouru bonne distance et je suis fatigué.
Peut-être auriez-vous une chambre de disponible? Sinon, pourriez m'indiquer la direction d'une chaude auberge?
-Ah mais le voyageur n'a pas de chance. Je viens tout juste de louer ma dernière chambre à ce petit groupe là-bas.
Vous pourriez demander logis aux gens de la place, peut-être qu'un d'entre eux aura l'amabilité de vous offrir son toit.
-Merci, lui répondis-je, le laissant aller à d'autres clients.
Je sortis une très vieille pipe en bois bien sculté et l'allumai.
Je devais considérer mes options. L'idée de quêter un lit ne me plaisait pas du tout, sachant très bien que les
voleurs et les malfrats devaient être nombreux dans ce quartier malfamé.
À moins que le monsieur soit de conivance et qu'il m'est menti!? Non, à quoi je pense, il m'avait semblé être tout à fait honnête.
Je dois être vraiment fatigué pour conspirer seul ainsi en fumant ma pipe.
Fumant une bouffée, je regardai de l'autre côté de la taverne le groupe de gens que m'avait indiqué l'aubergiste.
Ce groupe m'apparu un peu...singulier. Une elfe, un orque et un petit homme. Quel étrange association.
Je me dis que ce devait être normal en ville. Sentant la fatigue revenir, je me dis que je devrais peut-être tenter ma chance auprès d'eux.
Peut-être leur reste-t-il un lit dans cette chambre.
Pour l'instant, je décidai de patienter et d'observer la scène...
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Mar 26 Déc - 15:22